Le grand jour est enfin arrivé …
Levé à 5h00 avec le sourire, et sitôt une tasse de café avalée en express, nous voici sur la route, direction le bonheur.
Arrivé sur place, Il nous faut porter sur quelques mètres le bateau ainsi que ses accessoires (maudite batterie, si lourde).

Dans le brouillard

Après une bonne pluie la veille, le matin est brumeux mais il ne fait très froid.
Une partie du groupe monte sur le bateau et le reste part en expédition sur les berges.

Les premières herbes aquatiques sont déjà présentes, et bien que de petites taille il est fréquent de ramener un beau chapelet vert (non jérémy, ce n’est pas une touche !).
Alors que je contemple le paysage, avec ce brouillard traversé par les premiers rayons de soleil, un bec accroche mon horseball.
Erreur de débutant, ou un peu de rouille hivernal, j’oublie de ferrer (le premier commandement du pêcheur aux leurres).
Résultat le brochet de petite taille se décroche rapidement. Au moins je sais que le horseball blanc fonctionne bien encore en ce début de saison.

Les premières prises

Depuis le bateau un des jeunes pique un beau brochet (bien gras) de 70 cm. La bataille s’engage avec 2 saut périlleux exécutés par le brochet avant sa mise au sec.
Encore une fois le bomber a fait merveille, et reste vraiment le leurre anti-bredouille, à utiliser régulièrement.

 
Un autre brochet de 50 cm est un peu plus tard pris avec un bomber tigre.
Nous avons prospecté la partie haute et la partie basse du bassin.
Sur la partie basse aucune touche, par contre le coin est riche en pierre (anciennes lônes), et il est fréquent de s’accrocher.
Toutes les prises ont été faites sur la partie haute, certainement comme nous l’avons remarqué à cause d’une forte présence de poisson fourrage dans cette partie.

(le bomber un leurre passe-partout)

La première belle prise de l’année ?

Si le loch Ness à son monstre marin mystérieux, le plan d’eau de St Pierre de Boeuf recèle aussi quelques beaux spécimens.
Alors que nous discutions tranquillement de choses et d’autres (pas toujours très intelligentes, mais toujours rigolotes), mon leurre un horse ball blanc se bloque sur un obstacle (enfin il me semblait).
Soudain c’est le rush, un grand démarrage et la bagarre commence. Il remonte enfin et on peut apercevoir un beau bébé d’au moins 80 cm.


Malheureusement lorsque je règle le frein, il donne un grand coup de tête et se décroche.
Malgré la déception (il serait de toute façon retourné à l’eau) les premières sensations et automatismes étaient bien au rendez-vous. Nous reviendrons ce WE pour le taquiner.

(4 pêcheurs dans un bateau de 2,70 m … des fous !)

Bilan

Une première partie de pêche qui sans être exceptionnelle, a été riche en émotion et en plaisir.
Le bomber et le horseball restent vraiment mes leurres fétiches, car très polyvalents et complémentaires (surface et fond).