Le mois de juin marque l’arrivée en force de la friture, et donc un fort regain d’activité des carnassiers. Sauf que cette année, la météo semble vouloir nous jouer quelques tours. Dans ces conditions, une bonne technique s’impose si on veut faire quelques poissons

Première sortie de juin

Le Rhône est actuellement très difficile à pêcher, il est environ 3 mètres au dessus du niveau auquel on le pêche habituellement en cette saison. Pour avoir  fait quelques essais dans ces conditions les années suivantes, il est possible de faire quelques poissons en bordure dans les zones de contre courant. Mais cela reste quand même peu « confortable ».

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Ce matin je me suis rendu dans un étang vers 10h00 pour évité le rush de la circulation, et oh surprise, très peu de pêcheurs, seulement 5 bateaux et un float tube : pas très bon signe ! L’eau semble assez chargée et surtout à perdu de nombreux degrés : effectivement le canal a débordé, et s’est répendu dans le plan d’eau.
Le temps est très couvert le matin et le vent quasi nul, ce qui peut paraitre une bonne condition de pêche, mais mes plus belles sorties ont toujours été faites avec beaucoup de vent. Je tente tous les leurres, toutes les couleurs, toutes les techniques pendant la première heure, sans grand succès : Les poissons semblent uniquement répondre aujourd’hui au spinnerbait avec un trailer, et de manière très timide, par de petits coups caractéristiques que l’on ressent dans la canne. Le poisson est toujours là, mais semble bien difficile.  Je choisis le plus petit de mes spinnerbait, pensant que ceux proposé sont trop gros. Toujours pareil ! Ils tapent dedans comme une sorte de refus au dernier moment. Rageant ! Car au bout de 3 heures toujours aucune prise.

Quand cela ne mord pas, insister et … insister

J’utilise alors ma technique de secours : repérer un banc de menu fretin, car les carnassiers sont souvent autour de leur garde-manger. Mais je change de tactique, en leur proposant un leurre de petite taille qui imite parfaitement un petit poisson : le bomber bleu.

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Et en insistant (au moins 20 lancé sur le même spot), variant mes animations je pique enfin mon premier brochet, certes pas un monstre, mais je ne fais le difficile vu les conditions du jour.

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Toujours avec mon bomber, je tente une animation minimaliste à ras des herbiers qui sont nombreux. Ce changement s’avère payant car en une heure 2 brochets se laisse tenter, un de 60 et un autre de 70 cm … sans compter les nombreuses petites touches.
De plus on aurait pu croire que le poisson est apathique : bien au contraire les bataille ont été fougueuses avec beaux départs et de nombreux saltos !
Une journée de pêche qui aurait pu être un beau fiasco, mais qui avec beaucoup de persévérance fut une belle réussite.

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Conclusion

La pêche est une histoire de patience, mais souvent on se décourage en pensant qu’il n’y a rien à faire. Erreur, car le poisson est bien présent, mais il n’est pas en grande activité. Aussi il faut jouer sur leurs réflexes et leur agressivité en insistant lourdement sur les posts.